Le confinement imposé par la crise sanitaire du coronavirus a certainement été synonyme de baisse de dépenses pour la plupart des Français. Ceux-ci ont été obligés de changer leur manière d’acheter et de consommer, avec une autre façon de gérer leur budget. Mais si des économies ont été réalisées pendant cette période, il ne faut pas négliger le fait que leur pouvoir d’achat a également fortement chuté. Le confinement ayant également entrainé une baisse de revenus, les ménages ont dû s’adapter à ce nouveau mode de vie. L’après confinement est donc un nouveau départ, avec une consommation qui dépend certainement plus de l’état émotionnel et psychologique des Français que de leur porte-monnaie.
La majorité de la population française, même si elle a vu ses revenus et son pouvoir d’achat baisser, a estimé faire des économies pendant le confinement. Avec peu de sorties, voire pas du tout, moins de loisirs, de shopping et pas de transports, les ménages ont principalement concentré leurs dépenses sur les besoins alimentaires et sanitaires, tout en faisant plus de sport, de bricolage voire de jardinage et d’activités ludiques. Cependant, certaines études montrent que la baisse des dépenses des ménages n’a pas compensé la baisse de leur pouvoir d’achat, et de nombreux foyers ont eu du mal à boucler leur fin de mois. Bien plus encore, ils ont été obligés de reporter le paiement de leurs différents crédits, éprouvant trop de difficultés à honorer les mensualités.
Pour près de 60% des Français, le confinement a donc été un coup dur pour leurs finances personnelles, avec un pouvoir d’achat fortement impacté. Selon une étude Diffusis France réalisée sur l’ensemble du territoire français via les réseaux sociaux Facebook, Twitter et Linkedin, 28,6% des interrogés ont eu une perte de pouvoir d'achat qui se situe entre 100 et 250 euros, pour 22,9% d’entre eux elle a été de 250 et 500 euros et pour 28,6% entre 500 et 750 euros. Au niveau de leur situation professionnelle, la crise du coronavirus a été responsable de leur mise au chômage partiel pour 31,1% des sondés, tandis que 19,7% sont restés salariés à temps complet. Si les dépenses courantes et de loisirs ont donc baissé pendant le confinement, il n’en est rien du budget alimentation qui a parfois doubler. Et pour cause, avec tous les repas pris à la maison et en famille et le stockage des aliments par peur du manque, les achats se sont multipliés.
Un autre pôle de dépenses qui a gonflé les factures de consommation pendant le confinement est l’énergie. Ordinateurs, télévision, chargeurs de téléphones portables, appareils ménagers, tout cela a fonctionné à plein régime pendant ces longues semaines à la maison. Selon le logement, sa surface, le mode de chauffage et de cuisson et le nombre de personnes composant le foyer, la facture de consommation d’énergie globale a pu augmenter de 40 euros par semaine. Même si le café ou l’apéro entre collègues ont été mis en stand-by, tout comme le shopping et le lèche-vitrines, les dépenses ont donc été redirigées vers d’autres pôles. Les achats en ligne ont bien évidemment connu un bond en avant important dû à la peur de sortir, avec l’alimentation et les produits de parapharmacie en premières lignes, mais aussi les achats compulsifs en ligne, ce qui a pu parfois perturber l’équilibre financier.
Si les Français se sont jetés sur le papier toilettes et les pâtes pendant le confinement, à l’heure du déconfinement c’est leur apparence physique qui prime. Première chose réalisée pour 6 Français sur 10 qui ont enfin pu sortir et se déplacer : aller se faire couper les cheveux ! Normal, après toutes ces semaines enfermées la chevelure a eu le temps de pousser et il est grand temps de soigner son allure, surtout que les bars, restaurants, musées, salles de sport et de concert n’ont pas encore tous rouverts. Malgré la reprise d’activité, des restrictions sont toujours en place et elles entrainent une nouvelle forme de consommation. Les Français se sont désormais équipés en masques de protection car la crainte liée au Covid-19 est toujours très présente, pour autant, les consommateurs reprennent doucement leurs habitudes.
La longue parenthèse du confinement, synonyme de crise et de peur, a certes installé beaucoup de méfiance et les Français prennent le temps avant de se précipiter vers la consommation active. Le contexte économique étant incertain il est normal de constater que les consommateurs restent prudents. Une étude de Bonial précise d’ailleurs que 86% des personnes interrogées remarquent une hausse des prix depuis le début de la crise liée au coronavirus. Ce n’est pas faux, puisque l’UFC-Que Choisir a relevé lui aussi une augmentation du ticket de caisse moyen de 2,5% en un mois. Le comportement des Français anticipe donc le recul de leur pouvoir d’achat, avec un après confinement qui va se baser plutôt sur la réalisation d’économies. C’est ce que montre d’ailleurs une autre enquête réalisée par Opinionway pour Fastmag, 45% des Français prévoient de réduire leur budget consacré à l'habillement dans les 30 jours qui suivront la sortie du confinement, le temps de retrouver une vie normale. Les raisons de dépenser moins mais aussi d’épargner plus une fois sortis de cette période instable, sont liées principalement à la perte de revenus mais aussi aux dépenses en ligne trop importantes ou encore au besoin d’épargner par sécurité.
D’après l’Observatoire français des conjonctures économiques, les Français bloqués chez eux, sans sortie au cinéma, au restaurant, au spectacle, etc. ont économisés 55 milliards d’euros, une bonne nouvelle alors que l’OFCE a estimé la catastrophe économique en France à un niveau de perte de 120 milliards d’euros. Pour autant, la crise du coronavirus va certainement impacter les revenus de nombreux Français de manière durable. Avec une situation économique fragile, ils pourraient bien avoir du mal à rembourser leurs crédits en cours sur le long terme car ils risquent de devenir trop lourds pour leur budget. Sans oublier qu’en plus du chômage partiel, le chômage a grimpé de 7,1% au mois de mars 2020, avec une récession qui risque donc de durer.
Le rachat de crédits peut représenter un véritable levier pour faire face à cette situation. Il permet non seulement de faire baisser le taux d’endettement, mais aussi de laisser une véritable bouffée d’oxygène au reste à vivre. Toutes les catégories de crédits peuvent être inclus dans l’opération, qu’il s’agisse des prêts immobiliers ou des crédits à la consommation. L’avantage est de pouvoir renégocier toutes les conditions du nouveau contrat d’emprunt, ce qui permet bien entendu d’adapter le montant de la mensualité à la situation actuelle de l’emprunteur. Pour que celui-ci soit moins élevé, il faudra cependant allonger la durée de remboursement, ce qui va faire augmenter le cout total du crédit.
Concrètement une demande de rachat de crédits peut se faire auprès de tout organisme financier, mais les banques classiques sont plutôt réticentes à cette opération. L’idéal est de se tourner vers une société expérimentée et spécialisée dans ce type d’opérations bancaires et qui se trouve principalement en ligne. Après une première étude gratuite de faisabilité, cet expert saura mener à terme le projet, en constituant le dossier de manière qu’il soit le plus solide possible pour obtenir la meilleure offre de crédit.