Le rôle d’un courtier est de prendre en charge un dossier de rachat de crédits du début à la fin de la procédure, et de trouver l’offre la plus adaptée aux besoins et à la capacité de remboursement d’un emprunteur. Doté d’un réseau de partenaires important, il est aussi un véritable expert financier capable de mener à terme chaque projet, et un excellent négociateur pour obtenir les meilleures conditions. Sa prestation qui est un service professionnel, est rémunérée par une commission sur le montant de la transaction réalisée. Elle prend la forme d'un pourcentage qui varie de 1 à 7% selon l’opération de rachat de crédits.
Faire appel à un courtier signifie avant tout gagner du temps mais aussi de l’argent car sa mission est de décrocher la meilleure offre possible pour son regroupement de prêts. Pour cela, le courtier va faire jouer son réseau de partenaires bancaires, afin que ces derniers puissent proposer différentes offres susceptibles de correspondre aux attentes de son client. Il se positionne comme un intermédiaire bancaire spécialisé, et dispose des compétences nécessaires pour accompagner le futur emprunteur dans la globalité de sa démarche de rachat de crédits. Son expertise et son savoir-faire vont lui permettre d’analyser un dossier, d’évaluer un projet et de prendre les bonnes décisions tout en étant un véritable conseiller pour son client. En toute connaissance de cause il sera donc parfaitement apte à choisir la meilleure offre définitive transmise par la banque.
Mais l’avantage principal de mandater un courtier est l’optimisation de la demande de rachat de crédits, qui repose sur sa disponibilité et sa réactivité, ce qui va permettre à l’emprunteur de maximiser ses chances d’obtention du meilleur financement possible. Grâce à ses nombreux partenaires, il lui est possible d’obtenir un large panel de propositions commerciales, et donc forcément d’opportunités intéressantes. Attention, en tant que mandataire exclusif il ne sera pas dans cette capacité puisqu’il travaille en exclusivité pour un seul établissement financier, alors que s’il est mandataire non-exclusif, il dispose de mandats fournis par plusieurs banques.
Le courtier évite à l’emprunteur de faire des démarches administratives parfois lourdes et qui prennent beaucoup de temps, à commencer par la prospection des organismes prêteurs. C’est donc lui qui va passer tous les coups de fil, honorer tous les rendez-vous et réaliser le montage du dossier. Il s’agit d’un gain de temps énorme pour l’emprunteur qui n’aura ni à se déplacer, ni à expliquer sa situation, ni à négocier son projet, ni à constituer le dossier pour la demande de rachat de crédits. En parfait connaisseur de la législation, mais aussi du marché, le courtier peut accélérer l’opération, notamment en dirigeant chaque dossier vers l’établissement financier approprié à la demande, qu’il s’agisse d’un rachat de prêt immobilier, de crédits à la consommation ou renouvelables, ou encore des dettes de nature différente.
Le courtier en rachat de crédits bénéfice du statut d’intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement (IOBSP). A ce titre, il ne représente aucune banque ou organisme de crédit et officie en tant que mandataire uniquement, c’est-à-dire qu’il reçoit un mandat de son client pour accomplir des démarches a sa place. Etant donné que son rôle est de trouver la meilleure offre de financement pour son client, il ne privilégie pas une banque plutôt qu’une autre mais se donne pour mission de trouver la meilleure solution possible. Il existe trois catégories de courtiers :
Les courtiers sont des professionnels qui sont soumis à l’obligation de s’inscrire à l’Orias (registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance). Qu’ils soient mandataires exclusifs ou non-exclusifs, courtiers IOBSP ou mandataires d’intermédiaire en IOBSP, le plus important avant de choisir un courtier et de vérifier s’il est bien enregistré à l’Orias. Cela est un gage de crédibilité et le client peut lui faire confiance en toute sécurité car il peut s’informer sur lui et consulter des avis d’autres clients.
Le rachat de crédits est une opération spécifique avec des règles particulières et qui nécessitent une connaissance des tenants et des aboutissants tout comme de l’ancienneté dans ce secteur d’activité. Pour bien choisir son courtier, l’expérience est un élément essentiel sur lequel il faudra se baser. Restent ensuite la disponibilité et l’écoute qui sont des attitudes primordiales pour instaurer un climat de confiance et une relation saine et transparente, le but étant d’établir un accompagnement sur mesure et avec toutes les chances de voir le projet aboutir.
Avant tout il est important de savoir qu’un courtier n’est rémunéré qu’une fois la transaction financière réalisée. Cela signifie que tout au long de l’investigation de la procédure, de la réalisation des formalités, des démarches administratives, des différents échanges et rendez-vous, etc., il ne perçoit aucune commission. Ce n’est qu’une fois l’opération effective et le crédit obtenu que le courtier se fera payer. Une simple demande d’informations ou une étude de dossier ne peuvent en aucun fait faire l’objet d’une quelconque facturation, tout comme une demande qui n’aboutit pas.
Le cout de la prestation d’un courtier est variable selon un pourcentage sur le financement obtenu et qui va dépendre de la difficulté technique du dossier. Les courtiers sont libres de fixer eux-mêmes le niveau de leur rémunération. De manière générale elle varie de 1 à 7%, voire dans certains cas 9%. Pour un rachat de crédits à la consommation, le cout d’un courtier avoisine plutôt les 5%, un pourcentage qui peut encore baisser à 1% lorsqu’il s’agit d’un rachat de prêt immobilier. L’intermédiaire en opérations de banque et en services de paiement (IOBSP) est lié à des contraintes de transparence, ce qui signifie que la proposition commerciale qu’il va faire doit contenir tout le détail de la totalité des frais à la charge de l’emprunteur. Les frais de courtage, frais de dossier, etc., sont donc à spécifier sur la fiche standardisée d’information.
L’emprunteur a tout à fait la possibilité de négocier la rémunération du courtier. Le pourcentage de sa commission peut ainsi baisser, surtout si le courtier se trouve en concurrence avec un autre courtier ou une banque. Sa prestation n’en sera pas affectée puisqu’il est rémunéré pour le travail de recherche et d’expertise qu’il devra fournir. Le fait de baisser la commission du courtier va aussi dans certains cas spécifiques permettre au dossier d’être financé. La rémunération du courtier est la suite logique du temps et de l’effort investis pour négocier les meilleures conditions et trouver l’offre la plus adaptée au projet, au profil et à la situation de l’emprunteur. C’est pourquoi il faudra négocier sa rémunération avec logique et selon la mission qu’il devra accomplir.
Bon à savoir : Ne pas hésiter à se servir des simulateurs en ligne. Ils sont gratuits et sans engagement et permette, grâce à un formulaire à remplir, de recevoir des offres de financement mais aussi de trouver les meilleurs courtiers, avec les frais de courtage les plus avantageux et des taux d’intérêt très attractifs. Cette comparaison des offres est un excellent moyen de comparer les conditions de financement et les frais liés à l’opération de rachat de crédits.